BETH-HORON
A rechercher sur les sites des deux villages de Beit Oûr el-Fôka
et Beit Oûr et-Tahta, à 20 km. au Nord-N.-O. de Jérusalem. Il y
avait en effet deux Beth-Horon (Jos 16:3,5), séparées par une
descente rapide, théâtre de combats divers: Josué poursuivit dans
cette région les Cananéens vaincus (Jos 10:10), Judas Macchabée
y défit successivement Séron (1Ma 3:16,24) et
Nicanor (1Ma 7:39-49), chefs des troupes syriennes. Au
moment de la révolte juive, le général romain Cestius Gallus y fut
battu, lui aussi (Jos., G.J., II, 19:8).
Limite entre Benjamin et Éphraïm
(Jos 16:3,5 18:13 et suivant), ville lévitique (Jos
21:22), BETH-HORON avait une grosse importance stratégique (les
divers combats qui s'y déroulèrent en témoignent), et l'on comprend
que Salomon l'ait fortifiée (1Ro 9:17,2Ch 8:6), d'autant plus
que le pharaon Sheshonk (947-925) faisait des incursions en
Palestine (1Ro 9:16). Plus tard, au moment de l'invasion
caldéenne, les Israélites avaient de même occupé le site (Jug
4:4). Après l'exil, Néhémie trouva un adversaire en la personne
d'un homme de BETH-HORON, Sanballat (Ne 2:10). Un texte peu
clair se fait l'écho d'une tradition d'après laquelle BETH-HORON la
basse et BETH-HORON la haute avaient été bâties par une femme
éphraïmite, Sééra (1Ch 7:24). A. P.