BASSIN

L'hébreu de l'A.T. a une dizaine de termes pour désigner des
récipients de dimensions diverses; faute de bien connaître celles-ci,
les traducteurs peuvent hésiter pour le choix du mot français: réservoir
(Za 4:2 et suivant), cuve (1Ro 7:38), bassin (2Ro 12:13), vase (2Sa 17:28),
calice
(1Ch 28:17), coupe (Am 6:8), plat (Mr 6:25), etc. Dans nos
versions modernes, le bassin est ordinairement le récipient élargi,
arrondi et plus ou moins profond; il peut être en terre, en
airain (1Ro 7:15), en argent (No 7:84 et suivant), en
or (1Ro 7:50,Esd 1:9).

C'est un ustensile du rituel sacerdotal, pour le sang des sacrifices ,
(Ex 12:22 24:6) l'eau des ablutions (2Ch 4:8), les objets des offrandes (No 7:13), etc.

Le bassin employé par Jésus pour laver les pieds de ses
apôtres (Jn 13:5), et qui faisait certainement partie du
matériel domestique de la maison, ne devait pas être un «bain de
pieds» (usage occidental): en Orient, on ne plonge pas les pieds dans
l'eau; le récipient, fermé plus bas que le rebord par un couvercle
incliné percé de trous, est placé au-dessous des pieds étendus, et
l'eau versée par le serviteur y tombe au fur et à mesure. D'où le
profond mépris de l'expression fig. de Ps 60:10 108:10. Voir
Coupe, Cuve.