BARUC
(=béni).
1.
Fils de Nérija (Jer 32:12 36:4,32 43:3,6 45:1).
Personnage intimement mêlé au ministère et à l'oeuvre littéraire du
prophète Jérémie: son ami, son secrétaire (Jer 36:4), son
délégué dans des missions délicates (Jer 36:3-8,14,19), bref son
collaborateur, pendant plus de vingt ans, ainsi qu'il ressort des
dates et circonstances indiquées au début de Jer 32,Jer 36 et
Jer 43. Il appartenait à l'aristocratie, était le frère de
Séraja, grand chambellan du roi (Jer 51:59), et son rang
contribua sans doute à valoir au prophète la protection et à ses
messages l'attention des chefs (Jer 26:16 36:10-19,25,26). Il
aurait pu briguer les «faveurs» et fut peut-être tenté par
elles (Jer 45:5), mais il demeura tout dévoué au prophète. Il
écrivait les oracles de celui-ci, sous sa dictée, et allait les lire
aux chefs et au peuple (Jer 36:6,15). Il écrivit à nouveau et
compléta le rouleau des prophéties que le roi Jéhojakim, dans sa
colère, avait lacéré et jeté au feu (Jer 36:22,23-32). Après le
meurtre du gouverneur Guédalia, les partisans de la fuite en Egypte
l'accusèrent d'être l'inspirateur de Jérémie qui les pressait de
rester en Judée et de se soumettre aux Caldéens (Jer 43:2).
Avec son maître il fut entraîné en Egypte (Jer 43:5,7), où se
perd sa trace. La tradition qui le montre déporté en Babylonie et,
là, chargé de se rendre à Jérusalem pour y porter de l'argent et des
présents, et y lire un message des exilés juifs, est dénuée de toute
authenticité et vraisemblance. Le livre apocryphe ainsi que
l'apocalypse qui portent le nom de Baruc sont de composition beaucoup
plus récente (voir Apocryphes et Pseudépigraphes de l' A.T.).
2.
Un de ceux qui rebâtirent les murailles de
Jérusalem (Ne 3:20).
3.
Un des signataires de l'alliance, sous Néhémie,
peut-être le même que le précédent (Ne 10:6).
4.
Père d'un Judéen qui s'établit à Jérusalem après
l'exil (Ne 11:5).