AURORE

Les textes cités par les concordances, à ce mot ou à ses équival.:
«aube» (Ge 19:15), «lever du jour» (Ne 4:21), «point du
jour» (Ac 20:11), décrivent poétiquement ce phénomène (Job
3:9 41:9,Ps 139:9), l'attribuent au Créateur (Job 38:12,Am
4:13), racontent des faits importants qui se sont produits à ce
moment du jour nouveau (Ge 32:24-26,Jug 6:15,1Sa 9:26,Jon 4:7,
etc.), le signalent comme heure de cantique et de prière (Ps 57:9
=Ps 108:3, Sag 16:28), en font un symbole d'apparition
certaine (Os 6:3), irrésistible (Joe 2:2),
splendide (Esa 14:12,Ca 6:10), lumineuse (Esa 8:20 58:8).

Le texte de Ps 110:3 est très altéré; toutes les trad. sont
conjecturales. Dans Esa 47:11, il faut sans doute lire, non:
«sans que tu en voies l'aurore» (Sg.), mais «sans que tu saches le
prévenir» (Vers. Syn.).

Parmi les nombreux passages qu'on pourrait encore citer, notons
seulement que c'est Ec 11:6 qui a inspiré nos cant.: «Semons dès
l'aurore...», «Dès que l'aube dépose ses perles...», etc.