ONGLE

Ce mot traduit, à tort ou à raison, plusieurs termes hébreux
différents.

Les passages de la loi rituelle relatifs aux ruminants parlent de
leur «ongle divisé» (Le 11:3-7, etc., De 14:6, etc.),
c-à-d, plus exactement de leur sabot ou «pied fourché» (Sg.), «divisé
en deux ongles» (Bbl. Cent.); le même mot hébreu appliqué aux chevaux
désigne leurs sabots (voir ce mot).

Dans Ex 10:26, «pas un ongle», à propos des troupeaux,
signifie: pas un individu; mieux: pas une tête (Bbl. Cent.). Dans
Le 1:15 5:8, certaines versions disent: «ouvrir avec l'ongle la
tête de l'oiseau»; le texte signifie: «lui tordre le cou» (Bbl.
Cent.). Les visions de Daniel évoquent des ongles ou griffes
d'animaux (Da 7:19 4:33 dans la prophétie contre Nébucadnetsar).

Le cas particulier de De 21:12 semble supposer en Israël la
même coutume que chez les Arabes qui prescrivait à une veuve de se
laisser pousser les ongles tout le temps de son deuil (voir ce mot);
dans 2Sa 19:24 les LXX ajoutent aux diverses marques de deuil
observées par Méphiboseth le fait qu'il ne s'était pas coupé les
ongles. La coupe des ongles suivait en effet les mêmes principes que
celle de la barbe et de la chevelure (voir ce mot).

--Pour l'expression: ongle odorant,voir Aromates, 7.