CHAÎNE
Instrument de captivité, désigné dans l'A.T. par divers termes
hébreu: soit le fer (Ps 107:10), soit l'airain (forme
grammaticale de duel, pour une «double chaîne»: 2Ro 25:7, etc.),
soit les liens en général (Esa 45:14), soit les
menottes (Jer 40:4), soit les entraves (Ps 149:8).
Sont décrits dans les chaînes: Joseph (Ps 105:18),
Samson (Jug 16:21), des rois de Juda vaincus (2Ch 33:11
36:6,Jer 39:7 52:11), Jérémie (40:1), des rois païens (Ps
149:8,Na 3:10), les rebelles (Ps 107:10), les justes (Job
36:8). La chaîne est donc le symbole du dur esclavage (La
3:7).
--Dans le N.T., apparaissent dans les chaînes: un démoniaque
(Mr 5:3 =Lu 8:29), le Dragon (Ap 20:1), les apôtres
Pierre (Ac 12:7) et, Paul (2Ti 1:16). Celui-ci est aussi
dans les «liens» (Ac 22:30 26:28,Phm 5:10,Col 4:3); comp. ceux
des incrédules (Jude 1:6) et des martyrs (Heb 11:36).
La loi romaine faisait attacher le prisonnier au soldat, qui en
répondait: Paul y fait allusion (Ac 28:20); pour plus de
sécurité, on encadrait quelques fois le captif entre deux soldats,
chacun attaché par une chaîne à chacune de ses mains: c'est le cas de
Pierre (Ac 12:6) et de Paul à certains moments (Ac 21:33).
L'apôtre, appelé à «porter le nom du Seigneur devant les nations et
les rois» (Ac 9:16), a senti toute la grandeur du contraste:
«dans les chaînes», il est «ambassadeur».